• Acteur :   Un acteur est une personne ou un système extérieur au système en cours de modélisation qui interagit avec notre système.

    C'est pour des acteurs que le système est construit sans acteurs le système n'a pas de raison d'être ! Une personne peut être plusieurs acteurs pour le système (un thésard vacataire est à la fois un étudiant et un professeur), il n'est pas toujours nécessaire de créer un acteur pour tous les intervenant extérieurs.

    On utilise aussi les acteur pour modéliser des systèmes externes comme une imprimante, un autre logiciel, le système d'exploitation, le système de gestion de fichier, un réveil matin avec un branchement tcp/ip, etc. ...

    Il faut décrire les acteurs en fonctions des fonctionalités qu'ils demandent au système et/ou des fonctionalités que le système leur demandent.

    La création des acteurs ce fait avec le client.



  • Complexité : Définition usuelleCe n'est pas tant la multiplicité des composants, ni même la diversité de leurs interrelations, qui caractérisent la complexité d'un système : tant qu'ils sont pratiquement et exhaustivement dénombrables on sera en présence d'un système compliqué (ou hypercompliqué), dont un dénombrement combinatoire pourrait permettre de décrire tous les comportements possibles (et par là de prédire son comportement effectif à chaque instant dès que la règle ou le programme qui les régit est connue) : en termes mathématico-informatiques on dit alors qu'on est en présence d'un "problème polynomial" ("P. Problem"). C'est l'imprévisibilité potentielle (non calculable a priori) des comportements de ce système, liée en particulier à la récursivité qui affecte le fonctionnement de ses composants ("en fonctionnant ils se transforment"), suscitant des phénomènes d'émergence certes intelligibles, mais non toujours prévisibles. Les comportements observés des systèmes vivants et des systèmes sociaux fournissent d'innombrables exemples de cette complexité. Pendant deux siècles, la science positive a semblé "baisser les bras" devant ces phénomènes, préférant ne vouloir connaître que le "scientifiquement prévisible" ou calculable, avant que G. Bachelard ne lui rappelle "son idéal de complexité" qui est de rendre le merveilleux intelligible sans le détruire. En introduisant le concept de "complexité organisée" en 1948, W. Weaver allait réouvrir de nouvelles voies à "l'intelligence de la complexité" que P. Valéry avait déjà définie comme "une intelligible imprévisibilité essentielle". Edgar Morin, à partir de 1977 ("La Méthode", T. I) établira le "Paradigme de la complexité" qui assure désormais le cadre conceptuel dans lequel peuvent se développer nos exercices de modélisation des phénomènes que nous percevons complexes ("point de vue") : une complexité à la fois organisée et, récursivement, organisante.



  • Confiance : Sentiment ferme de pouvoir s'en remettre au comportement ou au jugement de quelqu'un ou de soi-même. Espérance solide en une personne ou en une chose.

  • Coopération : Capacité de collaboration et de participation à un projet commun.

  • La cybernétique est une science du contrôle des systèmes, vivants ou non-vivants, fondée en 1948 par le mathématicien américain Norbert Wiener.

    Notre monde est intégralement constitué de systèmes, vivants ou non-vivants, imbriqués et en interaction. Peuvent ainsi être considérés comme des "systèmes": une société, une économie, un réseau d'ordinateurs, une machine, une entreprise, une cellule, un organisme, un cerveau, un individu, un écosystème...